Nous avons toujours contesté le montant de l’excédent budgétaire du fonctionnement. A la dernière commission des finances, nous en avons débattu, et pour la énième fois la conclusion est : cette pratique est fonction de la politique de la ville. ET justement, c’est cette vision politique que nous ne partageons pas.
--Au passage, cela me permet de répondre à une remarque de votre majorité : NON notre rôle dans l’opposition n’est pas de faire du votre systématiquement contre, il correspond à une conception politique de la ville et nos votes nos rien a voir à un quelconque jeu de rôle. –
Pour ce bilan, pour Brioude c’est près de 16,5 % de l’exercice sur le fonctionnement qui est en excédent. En commission, vous nous dites que les charges à caractère générales ont été évaluées à 88,65 %, mais en fin des comptes toutes charges confondues c’est seulement du 79,3 %. Alors, peut-être, pour une grande ville on peut manœuvrer avec des écarts aussi grands, et encore j’en doute, mais ici à Brioude ? La Cour Régionales des Comptes vous en avait fait la remarque.
Est-ce sincère d’avoir surévalué des dépenses de fonctionnement à plus de 20 % des vraies valeurs. C’est 1 347 040€ qui repart en investissement !
Cette gestion coute cher aux contribuables et de plus, elle est loin de donner satisfaction et n’est pas rationnelle.
Pour exemples :
Vous avez supprimé les serres de Brioude au prétexte que c’était un service qui coutait cher. Les serres de Brioude représentaient la capacité de la ville à produire du beau, en circuit court de plus. Elles étaient tenues pas des gens compétents, pleins de savoir et ce n’est pas un hasard si nous postulions aux villes fleuries. C’était plus qu’un service, c’était mettre de la gaité, exactement comme le jardinier qui met ses bulbes de dahlias même s’il est fatigué après ses semis de patates, même s’il n’a plus beaucoup de place ; on met des fleurs pour le plaisir.
Aujourd’hui que voit-on des platebandes remplies de pouzzolane avec des espèces d’herbe de la pampa plantée en damier, une ville triste minérale.
Cependant le beau n’est pas perdu pour tout le monde. En même temps que l’on se débarrasse de belles créations végétales vous mettez en place à grands frais une galerie, réussite certes, mais œuvres sous vitrine tout de même. Et c’est cela qu’il y a de l’irrationnel, on fait une exposition sur Chagall un homme qui n’a eu de cesse de remettre l’homme dans le beau et la poésie qui à magnifier la nature et l’homme il parle de vraie vie du peuple. Repensez à sa mosaïque « Moi et le village » ???? Elles sont où nos couleurs, elles sont où ces fleurs toutes symboliques ? Sous verre au Doyenné !!
Alors, bien sûr vous n’êtes pas indifférent à la gaité populaire, vous y participez même. Alors vous nous faites des « grands coups » : le Tour de France. Extraordinaire évènement qui coute une fortune -qu’on évite soigneusement de chiffrer évidement-, ça ramène du monde c’est vrai, mais dites-moi comment tous les jours on peut pratiquer le vélo de façon commode et en toute sécurité.
Réhabiliter le centre-ville, d’accord, mais alors pourquoi diminuer les places de parking périphérique.
Nous avons été incapables de de mettre la navette en place la navette et pourtant nous avions plus d’une année pour le faire.